_IMG1896 C’est en compagnie de Juliette et Benoît que nous partons, le soleil brille, le vent est faible et la mer d’huile…. Nous prenons la direction de la DCP au sud de Moorea. Arrivé sur place, les pêcheurs professionnels à bord de leurs potimarara (bateau de pêche local) sont déjà là et commencent à disposer leurs poito (lignes de fond accrochées à une bouée). La présence d’oiseaux nous indique une zone poissonneuse. Nous commençons donc notre travail de traîne en rotation autour de la DCP. Un tour, deux tours, trois, cinq… rien n’y fait. Nous changeons les leurres, les distances de traîne, la vitesse…décidément le poisson ne veut pas mordre….. Nous décidons donc de tenter notre chance ailleurs et prenons le cap d’une autre DCP. La vitesse est bonne, les lignes bien disposées et les leurres nagent à merveille. Au bout de 45min j’aperçois au loin quelques oiseaux, mais décide de garder mon cap. En me rapprochant les oiseaux deviennent de plus en plus nombreux et leur vol stationnaire. Cette fois c’est sûr je me déroute…a peine arrivé sur zone le moulinet se met à hurler, faisant monter l’adrénaline dans tous les corps présent sur le bateau. Nous remontons toutes les autres lignes pour pouvoir commencer à travailler. Benoît enfile ses gants et c’est parti, le moulinet est au 2/3 vide, c’est sûr il y a un gros poisson au bout. Benoît reprend du fil au poisson au dépend de gros efforts, mais le poisson ne se laisse pas faire il saute, sonde, remonte et saute de nouveau et lui reprend le fil si difficilement conquis. Au bout de 50 min, le poisson se rend, il remonte en surface, nage sur le côté. J’ouvre la porte arrière pour le hisser à bord… mais c’était sans compter sur la résistance de celui-ci, en effet le voilà qui repars de plus belle et il faudra encore 20 min de combat pour qu’enfin il se rende définitivement et que nous le hissions à bord. Après les félicitations mutuelles nous regagnons la Marina avec sur la tête de chacun des sourires radieux et une expression de fierté inoubliable.